À un moment ou à un autre de sa vie, on est appelé à mourir. Alors autant profiter du fruit de son labeur jusqu’à la lie si possible, quand on a prit de l’âge avec le temps ! Ce serait une des multiples façons de faire ses adieux à la vie du haut de sa belle demeure. Si l’envie vous prend donc de vendre votre maison, songez au viager. Le présent article en parle.
Le viager, qu’est-ce que c’est ?
L’histoire du viager est aussi vieille que l’économie immobilière. Le terme vient de l’ancien français viage et désigne la durée de la vie. Pris dans le sens de la vente immobilière, il se réfère à l’acte de cession par une personne âgée de sa maison. Ce dernier cède sa maison au débirentier en contrepartie de ce qu'on nomme « la rente viagère » et pourrait y vivre encore selon l’accord conclu. Le débirentier n’est rien d’autre que l’acheteur. Pour faire plus simple, le vendeur, en l’occurrence la personne âgée, vend sa maison à une tierce personne avec la possibilité d’y vivre encore jusqu’à la fin de ses jours. Le débirentier est tenu par la loi de verser périodiquement une somme au crédirentier jusqu’à sa mort. Vous l’auriez compris, le crédirentier désigne le vendeur.
Quelles sont les forces et les faiblesses du viager ?
La vente en viager est une belle affaire autant pour le crédirentier que le débirentier. Pour le premier, l’atout majeur est l’indépendance financière. La rente viagère lui assure un revenu régulier jusqu’à ce que mort s’en suive. Cette vente lui est encore plus bénéfique, s’il n’a pas d’héritier. En ce qui concerne le débirentier, il a une certaine largesse dans la solvabilité du bien acquis. En outre, la présence d’un notaire garantit l’intérêt des deux parties. Cependant, puisqu’un homme n’a pas une date de péremption bien définie, le risque majeur du viager demeure la longévité du crédirentier. À présent, vous savez tout !